PÂTISSERIE JEANPIERRE

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La maison Gentry, anciennement connue sous le nom de maison Bacot, a été conçue par l’architecte verviétois Clément Pirnay, en collaboration avec Paul Jaspar. Érigée en 1922, elle a bénéficié d’une restauration complète de sa façade de 2002 à 2004, restauration dirigée par l’architecte liégeois Alain Dirix. Cet édifice est un superbe exemple d’Art nouveau construit en béton armé, avec ses trois étages ornés de sgraffites représentant principalement des ceps de vigne. Le rez-de-chaussée, dont la fonction est commerciale a été négligé et n’a pas mis en valeur la qualité exceptionnelle des étages. L’intervention sur la façade du rez-de-chaussée s’est limitée au remplacement des menuiseries extérieures. Le choix des matériaux, de la teinte et de la découpe des châssis vise à insuffler une discrète dynamique verticale, en parfaite harmonie avec les étages. Bien que le rez-de-chaussée abrite deux fonctions distinctes (commerce à gauche et entrée privée vers les logements de l’étage à droite), il a été traité de manière symétrique pour s’inscrire dans la continuité de la philosophie des étages, sans rupture. Malgré sa simplicité, la découpe, les dimensions et le rythme créés par les nouveaux châssis forment un ensemble cohérent et harmonieux avec les étages. À l’intérieur, le mobilier a été positionné en retrait de la façade, dans un souci de discrétion et de respect pour l’architecture d’origine de l’immeuble. L’objectif de la modification de la façade du rez-de-chaussée n’était pas de rivaliser, d’imiter ou de copier maladroitement les étages, mais plutôt de se fondre harmonieusement dans l’ensemble. Les matériaux utilisés à l’intérieur du commerce sont le marbre noir, le verre et le bois. Le comptoir, avec sa forme courbée, crée à la fois une subtile tension et une invitation à entrer dans le commerce. L’aménagement du rez-de-chaussée complète l’ensemble avec discrétion, tout en mettant en valeur l’architecture originelle conçue par Clément Pirnay.